11 oct. 2019

La Gaspésie : Parc national de Forillon et Parc national de la Gaspésie

Cette région lointaine du Québec ne demande qu'à être parcourue.
Environ 700 km depuis Québec, plus de 900 depuis Montréal, la route est un peu longue, mais la récompense est à l'arrivée.
Nous l'avions déjà parcouru en partie en 1997 en été, mais l'automne ajoute une saveur particulière par les couleurs qui illuminent les paysages, les forêts, les montagnes.
Ainsi, nous avons pu découvrir le côté maritime, en longeant la côte et ensuite en allant randonner du côté de la pointe de la Gaspésie dans le Parc national de Forillon. 

Notre gîte, implanté sur une petite falaise à Cap-des-Rosiers, donne un aperçu de la largeur du fleuve St Laurent dont on ne voit pas l'autre rive de la côte Nord. 










Cet endroit permettra de voir de beaux levers et couchers de soleil.



Une première exploration va nous mener à l'entrée du parc vers un lac et particulièrement pour admirer le travail des castors : barrages, huttes, abattage d'arbres. Ce travail peut être assez gigantesque.














Ensuite, nous allons vers le Cap Gaspé pour entreprendre de randonner vers le belvédère du Mont St-Alban.




















Nous pouvons y admirer cette pointe de la Gaspésie de haut, avec toujours ces feuillages magnifiques, et aussi entendre, mais pas voir, le brame d'un orignal. Une vue à 360° et le temps clair nous permets de voir jusqu'au Rocher-Percé et l'ile-Bonaventure à 50 km.








Un bout de route nous mène à Gaspé pour nous restaurer et faire quelques emplettes. Pas de homard cette fois-ci comme en 1997.
Au retour, nous parcourons à pied la rive sud de cette pointe jusqu'au Cap-Gaspé et son phare, jusqu'au "bout du monde". La végétation est bien différente mais moins colorée que la précédente randonnée.















Le lendemain, nous rejoignons notre nouvel hébergement à Cap-Chat à côté de Ste-Anne-des-monts, de jolis gîtes colorés en bordure de route entre le fleuve et des lacs avec une vue au loin vers les massif du Mont-St-Albert.
Nous entreprenons de prendre une belle route à l’intérieur de la Gaspésie sans possibilité de ravitaillement pendant 80km, une route à travers la forêt avec une vue sur les montagnes au centre de cette Gaspésie. 






La neige tombée la nuit précédente montre que l'hiver va bientôt arriver. Et l'arrivée sur Cap-Chat, notre hébergement, offre un mélange de couleurs dans les forêts allant du vert au jaune puis au rouge.


Une rando le lendemain nous emmènera à pied vers le lac aux Américains dans une ancienne vallée glaciaire, et ensuite en voiture par une piste sur les pentes du massif de Mont Richardson jusqu'au belvédère du ruisseau-aux-castors avec vue très large sur le Mont-Albert, haut lieu habituel d'observation des caribous. L'accès à cette zone est fermé par la SEPAQ depuis le 30 septembre, organisme gestionnaire des parcs au Québec, en raison de la période de rut des caribous.

Nous ne pourrons donc accéder à ce massif que j'aurais espéré parcourir, ce sera pour une autre fois en été.
Le spectacle est grandiose après un parcours de 20 km de piste.












Ce voyage était rapide, c'était prévu et convenu, mais cette région mériterait d'y passer plus de temps avec des étapes plus nombreuses et plus courtes. Les kilomètres sont vite accumulés.
  


  
Ce sera aussi pour une autre fois.
Il faut choisir la période, début octobre, il y a peu de monde, les forêts sont magnifiques, mais beaucoup de zones sont fermées. 
En été, il y a plus de possibilités de découverte mais aussi plus de monde amateur de randonnée. De nombreux terrains sont aménagés sommairement pour y planter une tente ou y poser un "véhicule récréatif".




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