Environ 700 km depuis Québec, plus de 900 depuis Montréal, la route est un peu longue, mais la récompense est à l'arrivée.
Nous l'avions déjà parcouru en partie en 1997 en été, mais l'automne ajoute une saveur particulière par les couleurs qui illuminent les paysages, les forêts, les montagnes.
Ainsi, nous avons pu découvrir le côté maritime, en longeant la côte et ensuite en allant randonner du côté de la pointe de la Gaspésie dans le Parc national de Forillon.

Cet endroit permettra de voir de beaux levers et couchers de soleil.
Une première exploration va nous mener à l'entrée du parc vers un lac et particulièrement pour admirer le travail des castors : barrages, huttes, abattage d'arbres. Ce travail peut être assez gigantesque.


Ensuite, nous allons vers le Cap Gaspé pour entreprendre de randonner vers le belvédère du Mont St-Alban.
Nous pouvons y admirer cette pointe de la Gaspésie de haut, avec toujours ces feuillages magnifiques, et aussi entendre, mais pas voir, le brame d'un orignal. Une vue à 360° et le temps clair nous permets de voir jusqu'au Rocher-Percé et l'ile-Bonaventure à 50 km.
Un bout de route nous mène à Gaspé pour nous restaurer et faire quelques emplettes. Pas de homard cette fois-ci comme en 1997.
Au retour, nous parcourons à pied la rive sud de cette pointe jusqu'au Cap-Gaspé et son phare, jusqu'au "bout du monde". La végétation est bien différente mais moins colorée que la précédente randonnée.


Nous entreprenons de prendre une belle route à l’intérieur de la Gaspésie sans possibilité de ravitaillement pendant 80km, une route à travers la forêt avec une vue sur les montagnes au centre de cette Gaspésie.
La neige tombée la nuit précédente montre que l'hiver va bientôt arriver. Et l'arrivée sur Cap-Chat, notre hébergement, offre un mélange de couleurs dans les forêts allant du vert au jaune puis au rouge.
Nous ne pourrons donc accéder à ce massif que j'aurais espéré parcourir, ce sera pour une autre fois en été.
Le spectacle est grandiose après un parcours de 20 km de piste.
Ce voyage était rapide, c'était prévu et convenu, mais cette région mériterait d'y passer plus de temps avec des étapes plus nombreuses et plus courtes. Les kilomètres sont vite accumulés.
Il faut choisir la période, début octobre, il y a peu de monde, les forêts sont magnifiques, mais beaucoup de zones sont fermées.
En été, il y a plus de possibilités de découverte mais aussi plus de monde amateur de randonnée. De nombreux terrains sont aménagés sommairement pour y planter une tente ou y poser un "véhicule récréatif".
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