26 juil. 2017

Cartes


Les îles Lofoten dans la Norvège



Notre itinéraire


Les "Rorbu"

Un peu d'histoire

Les sagas relatent que, dès avant l'an 900, des bateaux rejoignaient en grand nombre les îles Lofoten pour participer à la campagne de pêche saisonnière à la morue - alias cabillaud. D'où un besoin important d'hébergement temporaire pour les pêcheurs venus parfois de loin.
Les sagas racontent qu'au début du XIe siècle le roi Øystein fit construire des cabanes de pêcheurs - rorbu / rorbuer en norvégien.
Ceci est une indication de l'ancienneté et de l'importance économique de cette pêche.

"BU" signifie petite maison et a un lien avec le fait d'habiter, de vivre. Donc, une petite maison dans laquelle on vit, mais qui peut également être utilisée pour d'autres choses, par exemple cabane à outils.




"ROR" veut dire ramer ou rames. Depuis des siècles, les pêcheurs utilisaient des bateaux à rames et c'est seulement au début du XXe siècle que les bateaux furent munis de moteurs. En norvégien, on dit littéralement ramer à la pêche pour désigner le fait de partir pêcher en bateau et ceci depuis plus de trois générations.
Les "RORBU" sont donc les petites maisons où habitaient les pêcheurs lorsqu'ils ramaient à la pêche.



Transformation touristique
Depuis 1960, les anciennes cabanes de pêcheurs ont été restaurées et modernisées pour loger les touristes.

Il existe plusieurs centaines de rorbu dans les Lofoten, dont une centaine de construction récente n'ont jamais vu de pêcheurs. Leurs couleurs vives - rouge, bleu, jaune - sont obtenues à partir de peintures du pauvre, solubles dans l'huile de foie de morue, tandis que les maisons de propriétaires sont peintes en blanc.





Nusfjord

Maisons de pêcheurs - "Sjøhus"
Dans les villages de pêcheurs, on trouve, à côté des rorbu, de grands bâtiments habituellement construits sur 2 à 4 étages et équipés de chambres pour loger l'équipage et les ouvriers préparant le poisson pour sa commercialisation. Ils sont appelés sjøhus pour les distinguer des rorbu traditionnels.




Source : http://www.vallouimages.com/lofoten/rorbu.htm

La pêche à la morue

Les morues vivent principalement en mer de Barents, au nord de la Norvège et de la Finlande.
Tous les ans, en hiver, les morues adultes "skrei" viennent par millions frayer dans les eaux au sud des Iles Lofoten. Les pêcheurs viennent de toute la Norvège pour tenter leur fortune à ce moment.
Grâce au climat propre aux Iles Lofoten, par la présence du courant marin Gulf Stream, à partir du 12 mars (date traditionnelle qui protège des grandes gelées) et jusqu'à fin avril, quand il ne fait pas encore trop chaud, les morues sont suspendues par deux, attachées par la queue, à de longues perches sur les claies pour sécher à l'air libre. Ces équipements sont présents dans tous les villages traversés.

















Les dérivés de la morue sont le foie (pour l'huile de foie de morue), la langue (traditionnellement coupée et vendue par les enfants, et parait-il très bonne à manger).
Chaque année, c'est entre 30 et 60 tonnes de poissons qui sont pêchés par environ 3500 pêcheurs. certains y font fortune, d'autres sont moins chanceux.
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25 juil. 2017

Impressions de séjour

Très beau voyage et emballé, au retour, par la découverte de ce pays.

Nous avons été enchantés par les paysages riches en couleurs, même lorsque la météo se montre moins clémente.
Nous avons fait le choix de partir avec l'agence Allibert-Trekking, et de faire cette Grande traversée des Lofoten. Nous avons fait le bon choix sur plusieurs points.
La vie est très chère en Norvège: alimentation, hébergement... Certains coûts sont atténués lorsqu'on est en groupe.
Nous avons ainsi pu profiter pleinement de notre séjour en arrivant dans des "rorbus" confortables, et le principe de vie était de gérer avec notre guide l'achat des denrées pour les repas ainsi que leur confection. Même s'il fallait mieux éviter la viande hors de prix, et certains articles à cause de leur prix, nous avons très bien mangé, notre guide connaissant très bien ce pays, et donc le coût des choses.

Nous avons pu apprécier de bons morceaux de saumons fumés "à la norvégienne", des plats de cabillaud et filets de morue. De quoi contenter tous les goûts et appétits.
Ce pays est très sauvage et très nature, en tous les cas pour la région des Iles Lofoten que nous avons parcouru à pied, minibus ou bateaux côtiers. Les norvégiens semblent se plaire à se retrouver dans des cabanes souvent complètement isolées en pleine nature, au bord d'un lac ou d'un fjord.
L'accompagnement dans les montagnes n'est pas à négliger, car le réseau de sentiers n'est pas évident à parcourir. Ceux-ci sont tracés de manière symbolique, contrairement à chez nous, mais n'est ce pas pour maintenir ce côté naturel et sauvage que nous avons apprécié. De plus, le profil et la nature du terrain n'est pas évident. Même si le dénivelé n'est pas très important en règle générale, les pentes sont très marquées et brèves, de plus l'effort n'en est pas moins marqué par le fait de marcher dans un environnement de tourbe donc dans un terrain très meuble, spongieux donc très humide, dans un terrain glissant et marqué par de nombreux rochers à enjamber, voire escalader le long de chaines, mais cela est largement compensé par la beauté des points de vue à l'arrivée. 






La présence d'un guide est donc appréciée dans le sens de ne pas s'aventurer en terrain trop compliqué, mais en même temps de pouvoir découvrir des endroits et points de vue inoubliables.
Peu de forêts, peu d'animaux si ce n'est quelques moutons qui paissent tranquillement de manière isolée. De temps en temps, un phoque, un aigle pêcheur, les mouettes ...
Le paysage est très vert à cause de ce climat humide, et cela contraste, en dehors des villages,  avec ces taches de couleur rouge principalement, et aussi jaunes des maisons ou cabanes souvent perdues dans la nature ou sur les rives des fjords et nombreux lacs. Et donc tous ces villages de rorbus de pêcheurs désormais de plus en plus aménagés comme hébergements  que nous avons trouvé très confortables.
J'ai trouvé que même par mauvais temps, ce charme n'était jamais rompu. Il vaut mieux donc être bien équipés pour s'aventurer comme nous l'avons fait dans un tel environnement : chaussures étanches avec une bonne semelle, et prévoir de fréquents et rapides changements de temps tout au long de la journée. Un sac bien fourni n'est pas à négliger.
Les températures étaient dans cette première quinzaine de juillet aux alentours de 15°, même si un rapide rayon de soleil pouvait nous apporter une impression de chaleur.
Le soleil ne disparaît pas en cette période et cela depuis le mois de mai donc jusqu'à la mi-juillet.. Il fait donc jour à 2 heures du matin... un peu déroutant au début, de plus car jamais de volets aux fenêtres et seulement de simples rideaux. On s'y fait et cela ne nous a pas vraiment perturbé. Le soleil suit l'horizon jusqu'au matin (voir notre périple sur l'île de Værøy et notre retour en ferry entre 22h30 et 0h15 avec un soleil face à nous rasant l'horizon vers l'ouest ...)
Sur les routes, beaucoup de camping-car, quelques cars de touristes participant à des croisières côtières, nous avons même rencontré au camping de Sildpollnes un groupe cyclistes néerlandais parcourant les routes des îles, ce jour-là il y avait une belle tempête de vent et de pluie.
Un petit regret toutefois, celui de ne pas avoir gravi certains sommets proposés dans le programme à cause de ce temps souvent incertain et de la couverture nuageuse capricieuse montant et descendant dans ce cas.
De beaux points de vue sur les fjords et plages étaient alors prévus.
Il ne faut pas se plaindre tout de même...
Bref, je retournerai volontiers dans ces pays scandinaves !

20 juil. 2017

16 juillet - Le retour

Retour par étapes avec une belle aventure vécue et plein de belles images dans la tête.


 Installation de saunas devant notre hôtel à Evenes







15 juil. 2017

15 juillet - Remontée vers le nord suite et bientôt fin ...

Dernière journée en Norvège. 2h30 de transport vers Evenes d'où nous prendrons l'avion demain midi. Route magnifique au milieu des fjords, de ponts reliant des îles et de tunnels creusés sous la mer. Dommage, le temps était exécrable, nous n'avons pu vraiment admirer ces beaux paysages. Le relief est bien plus marqué que sur les îles plus au sud. Dépôt des bagages à l'hôtel, pique-nique puis dernière petite rando (en marche rapide) le long d'un chemin, faisant office de piste de ski de fond en hiver, au bord du lac bordé de jolies cabanes en bois.













14 juil. 2017

14 juillet - il faut être fous ...

Journée très humide et de plus avec un beau vent du nord...
Les plus vaillants partent pour une rando au départ de Solvaer vers le refuge de Nøkksaetra.
Une pluie fine plus ou moins prononcée nous accompagne tout au long de cette rando. Heureusement, nous avons pu pique-niquer dans le refuge.
La descente se fait dans un terrain très spongieux, les pieds sont bien mouillés..
 Nous finissons à Solvaer pour boire bière ou chocolat chaud .

Mais, quand on vient en Norvège, il faut s'attendre à tous les temps, et les gens, petits et grands, sont bien dehors. Et les paysages rencontrés nous ont presque oublier les désagréments de ce climat incertain au quotidien.
Aussi, faut-il partir bien équipés.



Svolvaer



Svolvær


Temps norvégien



Intérieur du refuge de Nøkksaetra



Refuge de Nøkksaetra







Pontons pour protéger la tourbe et éviter de trop patauger

13 juil. 2017

13 juillet - rando humide

Dernière étape de ce magnifique trek, nous logeons dans un gite au Sildpollnes Sjøcamp.
Rando écourtée à cause du mauvais temps ce matin et du plafond nuageux assez bas.
Nous emmenons dans nos sacs tout ce que nous avons pour nous protéger du vent, de la pluie et du froid, tout ce qui peut constituer le climat norvégien, même si nous avons eu de très belles journées. Mais la moyenne de 15° est bien respectée.

Belle rando vers un petit sommet au dessus du campement dans un terrain très spongieux mais panorama merveilleux sur le fjord.



Andromeda Polifolia - Andromède